Les ministres africains débattent de l’importance de l’intégration des TIC dans l’éducation et la formation au forum à Tunis

Des ministres de l’Éducation et de la Formation venant de toute l’Afrique ont pris part au panel du premier Forum ministériel sur l’intégration des TIC dans l’éducation et la formation à Tunis.
Le panel ministériel s’est déroulé le 11 décembre, la dernière journée du forum de trois jours.
Le secrétaire d’État à la Formation d’Angola, le professeur Narciso Benedito, a dit que la politique de son pays était d’intégrer les TIC de l’intérieur : « Nous avons besoin d’une approche endogène. Nous devons définir une politique nationale. »
Il a ajouté que les TIC étaient également nécessaires pour le développement du pays.
Il a indiqué qu’il était aussi important d’avoir des partenariats avec différents groupes en soulignant l’importance du partenariat de l’Angola avec l’ADEA. Il ne s’agissait pas uniquement de la responsabilité du gouvernement.
Le ministre de l’Emploi et de la Formation du Mali, M. Mahamane Baby, a dit qu’en ce qui concernait son pays, assurer la couverture en TIC « était un véritable défi étant donné son immense superficie et ses ressources limitées. »
Il a toutefois indiqué que la mise en place d’un réseau de fibres optiques était en cours après avoir été interrompue en raison des récents problèmes de sécurité. Quatre-vingt-dix pour cent du pays étaient désormais couverts par l’accès à la téléphonie mobile et « nous pouvons ainsi introduire les TIC dans l’éducation et la formation. »
Il a également souligné l’importance des partenariats avec des organisations comme Microsoft et Intel. 
Pour finir, il a indiqué que son pays « s’assurerait que les groupes vulnérables et les déplacés ne seraient pas exclus. »
Le ministre délégué de l’Éducation du Mozambique, le professeur Arlindo Chilundo, a dit « que c’était une réunion extrêmement importante pour toute l’Afrique. »  Il a déclaré que la planification stratégique était importante dans le cadre des efforts pour intégrer les TIC dans l’éducation et la formation.
Il a souligné l’importance d’autonomiser les gens au niveau local en faisant remarquer : « Nous ne pouvons pas simplement importer des logiciels. Nous devons produire nos propres contenus. »
Le ministre de l’Enseignement professionnel et technique du Niger, M. Chaibou Dan-Inna, a dit que les TIC représentaient une occasion de « faire un bond dans le développement… pour un développement économique durable basé sur une éducation de qualité pour tous. »
Le ministre d’État de l’Enseignement primaire d’Ouganda, M. Bataringaya Kamanda, a dit que son pays avait une politique sur les TIC en place et qu’il avait investi dans l’éducation à tous les niveaux. Les écoles avaient l’accès à large bande et l’utilisation de panneaux solaires comme source d’énergie était répandue. « Nous avançons très bien », a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, M. Serigne Mbaye Thiam, a souligné que les TIC offraient des perspectives pour faire un bond dans le développement de l’éducation. 
Les co-organisateurs du forum de l’ADEA étaient la Banque africaine de développement (BAfD), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et Intel, sous l’égide du gouvernement tunisien par le biais de son ministère de l’Éducation.