A propos du Forum TIC

Co-organisé par l’ADEA, la BAD, l’OIF, l’UNESCO et Intel, le Premier Forum ministériel africain sur l’intégration des TIC dans l’éducation et la formation s’est tenu du 9 au 11 décembre 2013 à Tunis grâce à l’hospitalité du gouvernement tunisien.

L’objectif général du Forum a été d’établir une plateforme de dialogue de haut niveau sur les politiques et les expériences mettant à profit les possibilités qu’offre l’intégration des TIC dans les systèmes d’éducation et de formation en Afrique. Dans cette perspective, le Forum a mis l’accent sur les préoccupations majeures du continent en la matière :

  • Fournir un accès universel à une éducation de qualité ainsi que des possibilités de perfectionnement continu à tous les jeunes et adultes ;
  • Doter les apprenants de compétences leur permettant de devenir des acteurs à part entière de la société du savoir ;
  • Promouvoir, par le biais du système éducatif, la culture et la créativité numérique dont l’Afrique a besoin pour renforcer les capacités d’innovation dans le secteur des technologies de l’information ;
  • Créer les conditions et facteurs pour l’accélération du développement en Afrique en ce qui concerne la formation du capital humain et la force d’innovation technologique nécessaires à cet effet.

Les résultats attendus du Forum s’inscrivaient dans ces lignes :

  • Promotion d’une compréhension commune du concept et des caractéristiques d’une intégration pertinente et efficace des TIC dans les systèmes d’éducation et de formation en Afrique ainsi que des implications en termes de changements dans l’élaboration, la mise en œuvre et la viabilisation des politiques et stratégies ;
  • Sensibilisation sur la nécessité d’engagements politiques fermes en faveur de l’intégration méthodique et programmées dans les systèmes africains d’éducation et de formation ;
  • Partage des meilleures pratiques et des expériences novatrices en vue d’en tirer les enseignements sur les facteurs de succès et d’identifier les leviers de changement pour l’intégration réussie des TIC ainsi que de promouvoir les compétences nécessaires aux transformations visées et à l’intégration réussie dans la société du savoir ;
  • Promotion d’un réseau d’échanges et de partenariats entre acteurs du secteur public national, des organismes de coopération, du secteur privé et de la société civile en vue de renforcer la pertinence et la viabilité des politiques et stratégies d’intégration des TIC dans l’éducation et la formation ;
  • Proposition de stratégies pour contribuer à l’équité en matière d’éducation et de formation entre filles et garçons, zones rurales et urbaines, couches les plus riches et les plus pauvres...;
  • Etablissement d’une plateforme de partage de connaissances et d’expériences afin de mieux éclairer les politiques d’intégration et la mise au point de solutions pédagogiques pertinentes dans les contextes africains ;
  • Sensibilisation du secteur privé sur les avantages à tirer d’un investissement dans les politiques et stratégies d’intégration des TIC, notamment à travers des financements innovants basés sur un partenariat public/privé gagnant/gagnant.

Le Rapport du 1er Forum présente de façon analytique le déroulement et les résultats des échanges qui ont lieu durant les trois jours selon la structure que voici :

  • Participation au Forum et déroulement de la rencontre ;
  • Eléments de contextualisation pour situer les enjeux majeurs de développement que comporte l’intégration des TIC dans l’éducation et la formation en Afrique ;
  • De la nécessité de politiques nationales d’intégration des TIC dans l’éducation et la formation ;
  • Potentiel de plus-value des TIC dans l’éducation et la formation ;
  • Intégration des TIC dans les systèmes africains d’éducation et de formation: problématiques d’innovation et de réforme ;
  • Tendances émergentes de l’utilisation des TIC en Afrique : l’exemple du mobile ;
  • Conditions et facteurs d’optimisation du potentiel des TIC dans l’éducation et la formation ;
  • A propos de quelques risques et des stratégies pour les éviter ou atténuer leur impact.
  • Conclusion : Messages principaux aux décideurs politiques.